Deux actualités de l’ESE, la première, une étude de Clara Marino et Céline Bellard sur les caractéristiques qui font des oiseaux les victimes ou les bourreaux des invasions biologiques. La deuxième concerne l’étude d’Anna Turbelin, Franck Courchamp et collaborateurs sur le coût des invasions biologiques.
En 40 ans, les pertes financières induites par les invasions biologiques ont été équivalentes à celles provoquées par les différents types de catastrophes naturelles comme les tremblements de terre, les inondations ou les tempêtes (Anna Turbelin, Franck Courchamp et collaborateurs).
Ivan Jaric et collaborateurs ont jeté un nouvel éclairage sur l'extinction du tigre de Tasmanie, l'un des animaux les plus emblématiques et les plus mystérieux du XXe siècle.
Clara Marino et Céline Bellard ont étudié les caractéristiques des oiseaux impliqués dans les invasions biologiques afin de déterminer ce qui pouvait conduire à une vulnérabilité aux invasions pour les oiseaux menacés ou bien, à l’inverse pour les oiseaux exotiques, un succès d’invasions.
L'équipe, dirigée par les microbiologistes du CNRS Purificación López-García et David Moreira, a visité plusieurs salines et sources chaudes du désert d'Atacama au Chili, à environ 4 000 m d'altitude, où elle a prélevé des échantillons des eaux salées des lagons et des eaux brûlantes des geysers.
Les chromosomes sexuels sont souvent très différenciés, comme [...]
Après 6 ans d'un travail de fourmis (plus de 12 000 spécimens d'herbiers examinés dans 162 herbiers) Xavier Aubriot vient de publier une révision taxonomique de plusieurs espèces de plantes apparentées à l'aubergine (Solanum melongena).
L’étude menée par C Lorand, C Bessa-Gomes et collaborateurs indique que, bien que les caractéristiques des conflits avec les grands carnivores soient fortement influencées par le contexte local et l'espèce, les principaux problèmes sont la déprédation du bétail, le partage de l'espace et les attaques contre les humains.
Nicolas Delpierre et co-auteurs ont étudiés 78 forêts à travers le monde. Ils montrent un découplage temporel généralisé entre l'assimilation du carbone et la croissance des arbres.
Les échanges génétiques entre chromosomes sont bénéfiques sur le long terme, car ils permettent une sélection efficace.
