Les recherches menées à l’ESE couvrent de façon large les disciplines de l’écologie et de l’évolution, en s’intéressant à l’origine et la dynamique de la biodiversité, ainsi qu’à l’évolution et au fonctionnement des écosystèmes. Les effets des changements globaux, notamment du changement climatique, sur les populations, les communautés et les écosystèmes, et la réponse à ces changements constituent des thèmes transversaux au sein de l’ESE.

Les approches utilisées mettent en jeu une synergie entre observations in-situ, expérimentation et modélisation mathématique. Les recherches sont menées à des échelles variées, allant des gènes aux écosystèmes, et sur une grande diversité d’organismes (plantes, animaux, champignons, microorganismes).

Les champs concernés par nos recherches incluent l’écophysiologie végétale, l’écologie des populations, l’écologie des communautés, la biologie de la conservation, l’écologie fonctionnelle, l’ingénierie écologique, l’écotoxicologie, la systématique, l’évolution (par exemple la génétique et la génomique évolutives, la coévolution, l’évo-dévo), et incluent également les sciences sociales pour l’étude des socio-écosystèmes. Certains projets de recherche menés à l’ESE sont fortement liés à des préoccupations sociétales contribuent au développement d’outils d’aide à la décision pour les gestionnaires de la biodiversité et des socio-écosystèmes.

Notre stratégie scientifique a pour objectif de promouvoir et soutenir des programmes de recherche centrés sur des questions (1) en écologie et/ou évolution, (2) concernant les interactions entre les processus écologiques et l’organisation des sociétés humaines, le tout dans le contexte actuel des changements globaux. Cette approche intégrative permet à notre unité d’aborder des enjeux cruciaux et de favoriser les interactions et les échanges générateurs d’idées innovantes aux interfaces des disciplines couvertes par l’éventail des recherches qui y sont menées. Les nouveaux projets qui émergent de ces interactions sont encouragés.

Dans le cadre de leurs recherches, les chercheurs et enseignants-chercheurs de l’unité nouent de nombreuses interactions au sein de réseaux avec d’autres équipes d’écologues et d’évolutionnistes au niveau local (dans le cadre de la FR3284-IDEEV, des unités de de Paris Centre), national (des GDR notamment) et international. Ces interactions sont aussi ouvertes aux chercheurs d’autres disciplines, notamment les chercheurs des sciences humaines et sociales, ceci afin d’augmenter notre capacité à répondre à différents enjeux sociétaux. Le LABEX BASC dans lequel l’unité est impliquée facilite les échanges avec les chercheurs des sciences humaines mais aussi avec les spécialistes des sciences du climat et les agronomes pour répondre à des enjeux de durabilités des socio-écosystèmes.
Les membres d’ESE sont également impliqués dans l’enseignement par et pour la recherche ainsi que dans des activités de médiation scientifique.

Laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution
Laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution
Laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution
Laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution
Laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution
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Plateformes instrumentées et serre

L’unité dispose de deux plateformes instrumentées :

  • La plateforme du site forestier de Barbeau, en forêt de Fontainebleau est constituée d’une tour à flux lourdement équipée qui fournit des mesures intensives concernant les échanges de CO2 et de vapeur d’eau entre la forêt et l’atmosphère. Ce site géré par l’unité est intégré dans plusieurs réseaux tant au niveau national (GIP-Ecofor, SOERE F-ORE-T, TGIR-ICOSFrance) qu’international (ICOS-Europe ESFRI, ANAEE-Europe, FluxNet). Barbeau est un site pilote parmi les sites ICOS France.
  • La plateforme de recherche UNICELL est dédiée à la production des génomes et des transcriptomes de cellules individuelles. L’objectif de cette plateforme est de développer et adapter des protocoles pour trier des cellules individuelles procaryotes et eucaryotes grâce à des techniques de cytométrie en flux et de micromanipulation, et d’amplifier des génomes et produire des ADNc à partir des transcriptomes de cellules uniques en minimisant les contaminations et les biais d’amplification.

Les chercheurs de l’unité disposent d’une serre équipée de parcelles de pleine terre, de compartiments, chambre climatique, chambre de vernalisation, germoir, et grainier.

Innovation et transfert de technologie

Depuis 2008, Nathalie Frascaria (équipe TESS) est impliquée dans une chaire VINCI (groupe rassemblant l’Ecole des Mines, l’Ecole des Ponts et AgroParisTech) intitulée « Ecoconception des ensembles bâtis et infrastructures », dont a découlé la startup « Urbalia » (AgroParisTech et Vinci) visant à développer un outil de diagnostic de la biodiversité en milieu urbain.

Zoran Cerovic (équipe EV) développe depuis 20 ans des outils et procédés pour le suivi de la végétation basé sur l’optoélectronique dans le cadre de la startup Force A, en collaboration avec l’ESE (30 brevets obtenus).

Dans le cadre de son programme ERC Proof of concept, Tatiana Giraud (équipe GEE) collabore avec la structure interprofessionnelle SAS LP (industrie laitière et fromagère).

Enfin, le groupe dirigé par Yves Lévi (équipe EPC) collabore avec SANOFI, SUEZ et VEOLIA pour étudier l’impact des contaminations par des nano- et micropolluants issus des activités humaines sur les environnements aquatiques.

L’ESE participe à plusieurs structures fédératives de recherche : la fédération de recherches IDEEV « Institut Diversité, Ecologie et Evolution du Vivant » et la fédération de recherches FIRE « Fédération Ile-de-France de Recherche sur l’Environnement ».

Laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution