Notre utilisation constante d’appareils numériques peut affecter notre santé physique, notre bien-être social et potentiellement même notre cerveau. Ivan Jarić, a participé à une étude publiée dans World Psychiatry qui révèle que c’est peut-être davantage la façon dont nous passons notre temps en ligne, plutôt que le temps que nous passons, qui influence notre santé et notre bien-être. En effet, une personne qui passerait quatre heures par jour en ligne, en interagissant constamment avec des notifications distrayantes puis en faisant défiler des flux infinis de médias courts qui peuvent être orientés algorithmiquement vers ses faiblesses, verrait sa concentration et son estime de soi diminuer. Une autre personne qui passerait le même temps mais utiliserait ce temps pour nouer de nouvelles relations sociales et engager son esprit avec un contenu éducatif stimulant, verrait augmenter son bien-être et son fonctionnement cérébral. En rassemblant des études en neurosciences, en épidémiologie et en psychologie, cet article décrit comment les effets positifs ou négatifs de l’utilisation d’Internet pour un l’individu peuvent être influencé par des éléments simples comme l’âge, le genre et le statut sociodémographique, ainsi que par des facteurs complexes liés à la nature réelle de la « vie en ligne » des individus.

Il existe un corpus vaste et en croissance rapide de données numériques en ligne provenant des moteurs de recherche, des réseaux sociaux, des informations en ligne et des plateformes de partage de médias, qui vont grandement améliorer notre compréhension des effets de l’utilisation d’Internet à long terme.

https://doi.org/10.1002/wps.21188