
L’Océan Austral est acteur majeur dans la régulation du climat, via la pompe biologique qui assure la fixation de CO2 et son export vers le fond de l’Océan où il est séquestré. Jusqu’à présent, il était admis que l’intensité de la pompe biologique dans cette zone était essentiellement due aux efflorescences de diatomées, composées pour l’essentiel de cellules de grande taille. Ludwig Jardillier et des collaborateurs de l’Université du Littoral et du Laboratoire des Sciences de l’Environnement Marin ont montré que le phytoplancton de petite taille contribuait jusqu’à 70% de la fixation de CO2 en dehors des efflorescences. Ces travaux soulignent ainsi la nécessité de considérer les cellules de petite taille dans la modélisation de la pompe biologique.