Une collaboration se poursuit entre les équipes EV et EFNO à l’IRSTEA de Nogent sur Vernisson. L’objectif de ce projet, financé depuis septembre et porté par Stéphane Bazot, vise à caractériser la dynamique de la matière organique dans le sol en fonction de la densité du peuplement forestier. Ce travail s’appuie sur le dispositif expérimental OPTMix, situé en forêt d’Orléans. Alain Sévéré et Gaëlle Vincent ont mesuré la respiration et l’humidité de surface du sol sur différentes parcelles de ce dispositif, plusieurs fois au cours de l’année 2018-2019. L’humidité de surface est globalement plus grande dans les parcelles à faible densité. Cela confirme le choix de cette pratique sylvicole visant à réduire le stress hydrique. En revanche, la densité ne semble pas contrôler fortement les flux de CO2 se dégageant du sol.