Améline Vallet et collaborateurs explorent les liens entre les plantes médicinales et la qualité de vie dans les Andes péruviennes, par le biais de la coproduction de connaissances avec les populations autochtones et locales. Ces travaux ont mobilisé une combinaison innovante de méthodes, notamment la cartographie participative et les réseaux bayésiens, l’ethnoécologie et la sociologie. Les auteurs ont inventorié sur les marchés d’Abancay 60 plantes médicinales cruciales pour les communautés locales. Pour chacune d’entre elles, ils ont identifié les maladies traitées, les modes de préparation et d’administration. Les résultats soulignent l’importance des plantes médicinales pour une bonne qualité de vie, qu’il s’agisse de santé ou de la création de revenus. Ils soulignent également  l’urgence de protéger les plantes contre des menaces telles que la surexploitation ou le changement climatique.

https://doi.org/10.1111/cobi.14182