Les translocations d’espèces sont des déplacements de plantes, d’animaux, ou d’autres organismes vivants, causés par les activités humaines, vers des environnements où ces organismes n’étaient pas présents auparavant. Ces déplacements peuvent être volontaires ou involontaires (du point de vue humain), et peuvent avoir pour conséquence l’établissement de populations viables. Certaines de ces populations viables permettent d’améliorer le statut démographique d’une espèce menacée, de contribuer ainsi à freiner le déclin de la biodiversité. D’autres fournissent un service écosystémique. D’autres encore aboutissent à un phénomène d’invasion d’écosystèmes sur de grandes surfaces à une échelle continentale, ce qui peut avoir un effet négatif sur les niveaux de biodiversité ou nuire aux services écosystémiques.

Dans l’axe Translocations d’espèces et enjeux sociétaux, nous cherchons à améliorer les connaissances sur :

– le rôle joué par la mondialisation des activités économiques sur l’établissement de nouvelles espèces transloquées

– les mécanismes écologiques qui permettent aux espèces transloquées de constituer des populations viables

– les facteurs (biologiques, écologiques, géographiques, économiques…) de succès démographique (du point de vue de l’espèce transloquée) des translocations.

– les causes et les conséquences écologiques et sociétales des translocations d’espèces.

 

Responsables de l’axe : Sébastien Ollier et Bruno Colas.

Doctorants : Mohamed Diallo, Margaux Julien, Gyda Fenn-Moltu )

 

Sébastien Ollier s’intéresse principalement à des espèces animales, envahissantes, et transloquées involontairement. Bruno Colas s’intéresse principalement à des espèces végétales, souvent menacées, et transloquées volontairement (voir notre base de données en ligne ).